Egzoset
Banned
Bonjour à vous chers Québécois,
Mes salutations aux autres francophones,
Mes sympathies aux franco-Canadiens hors-Québec!
Euh...
Inspiré par la venue prochaine d'un T-Break longtemps anticipé je vous propose la réflexion suivante, en fait j'inviterais surtout des réactions...
-=*=-
Le chemin qu'il reste à parcourir sera plus long qu'on ne l'imagine.
Y'a pas longtemps à Bazzo.TV (une émission à saveur culturelle de "L'Autre Télévision" Québécoise!) la population a eu droit à un pseudo-débat en réaction aux récentes déclarations de miniPET à propos du cannabis. Ce dernier, ainsi que Marie-France Bazzo me semble-t-il, répondraient vraisemblablement en interview qu'il faut absolument chercher à protéger les enfants des méfaits du cannabis, si toutefois il existe un journaliste pour poser cette question devant un micro...
Généralement on ne songerait pas spontanément à d'abord vérifier si le gouvernement conservateur de Richard Bedford Bennett avait au moins pris la peine de documenter l'opinion que le cannabis doit effectivement faire partie des substances sévèrement contrôlées, afin de préserver la socié et ses enfants d'un risque tant du point de vue de la santé que social, justifiant que l'État lui déclare la guerre...
Il m'apparaît qu'au sein de l'ONU certaines gens devaient faire preuve d'un grand cynisme lorsqu'en 1932 il a obtenu la signature du Canada, à supposer qu'ils aient pu savoir ce qu'on sait aujourd'hui, mais le noeud du problème je pense c'est qu'en fait on s'en foutait pas mal de la vérité.
En tout cas, à ce que je sache le cannabis ne tue pas à moins d'être combiné et alors c'est l'autre substance qu'il faudrait bannir. Le cannabis, si on en prend trop on fini par aller se dormir puis on se frais pour recommencer le lendemain - à moins d'être un consommateur problématique. Voilà tout.
Les problèmes que les gens attribuent volontiers au cannabis ne concernent surtout que des jeunes adultes alors qu'au-delà de 23+ ans il n'y a pourtant plus rien à protéger je dirais, car la personne est devenue majeure et supposément adulte, son cerveau ainsi que son esprit ne sont plus en danger à moins d'être un consommateur problématique, et puis le traitement réservé au cannabis dans notre société ne devrait-il pas faire sourciller dès qu'on compare avec des substances comme l'alcool et le tabac???
De nos jours les nouvelles du petit déjeuner nous proposent d'assister à la misère des autres sur grand écran. Des citoyens bien-pensants et même bien en vue au sein de notre élite, comme miniPET, pourraient soutenir qu'il faudra toujours prioriser la protection des enfants et ce ne sera pour moi rien d'autre qu'un échantillon de plus s'ajoutant au spectacle quotitien des malheurs qui défilent et insensibilisent davantage chaque jour.
Mais aujourd'hui monsieur tout l'monde, questionné dans la rue, trouvera bien d'autres prétextes pour mépriser des gens comme les "potteux" - ou même souvent les "droyés" comme dirait une personne proche, comme si elle avait affaire à s'occuper de celles d'autrui!
...
Alors, pour résumer, quelques années seulement après le crash boursier de 1929 un organisme étranger a persuadé mon pays de souscrire à un traité international stipulant que le cannabis représente un danger tel qu'il faut instituer une campagne de lutte afin de protéger nos enfants de cette menace, en quelque sorte. Mais alors pourquoi ne trouve-t-on pas en annexe des études statistiques en abondance?...
Ça c'est drôle quand même qu'avec si peu de professionalisme ils soient malgré tout parvenus à prétendre que cela allait donner l'impulsion nécessaire à l'avènement d'une société parfaite, laquelle bien sûr n'est jamais venue quisqu'il ne suffit pas d'une pincée de pensée magique pour y arriver (encore moins entre 2 guerres)!
En attendant le cannabis demeure le souffre-douleur des uns et des autres. Les policiers y voient un générateur d'emploi, les avocats et leurs amis politiciens également... Des centres de réhabilitation offrent de nous guérir de notre marginalisation, etc. Tout ça tourne rondement sauf pour les principaux intéressés au sujet desquels les médias se contentent du discours établi.
Au moins du temps de Reefer Madness on ne risquait pas sa vie en s'exposant à la présence potentielle d'armes à feu comme aujourd'hui, peu m'importe que le policier soit bardé de diplômes et de décoration il reste qu'il se trouve au bout de la gachette quelqu'un à qui on apprend à tirer pour tuer, avec l'approbation du chef de police, etc, etc. Même les enragés sont à peine réprimandés lorsque le pire survient, etc., etc., etc!...
Bref, il en reste du chemin à faire avec l'élite qu'on a!! Attache ta tuque avec d'la broche mon ti-PET!
Mes salutations aux autres francophones,
Mes sympathies aux franco-Canadiens hors-Québec!
Euh...
Inspiré par la venue prochaine d'un T-Break longtemps anticipé je vous propose la réflexion suivante, en fait j'inviterais surtout des réactions...
-=*=-
Le chemin qu'il reste à parcourir sera plus long qu'on ne l'imagine.
Y'a pas longtemps à Bazzo.TV (une émission à saveur culturelle de "L'Autre Télévision" Québécoise!) la population a eu droit à un pseudo-débat en réaction aux récentes déclarations de miniPET à propos du cannabis. Ce dernier, ainsi que Marie-France Bazzo me semble-t-il, répondraient vraisemblablement en interview qu'il faut absolument chercher à protéger les enfants des méfaits du cannabis, si toutefois il existe un journaliste pour poser cette question devant un micro...
Généralement on ne songerait pas spontanément à d'abord vérifier si le gouvernement conservateur de Richard Bedford Bennett avait au moins pris la peine de documenter l'opinion que le cannabis doit effectivement faire partie des substances sévèrement contrôlées, afin de préserver la socié et ses enfants d'un risque tant du point de vue de la santé que social, justifiant que l'État lui déclare la guerre...
Il m'apparaît qu'au sein de l'ONU certaines gens devaient faire preuve d'un grand cynisme lorsqu'en 1932 il a obtenu la signature du Canada, à supposer qu'ils aient pu savoir ce qu'on sait aujourd'hui, mais le noeud du problème je pense c'est qu'en fait on s'en foutait pas mal de la vérité.
En tout cas, à ce que je sache le cannabis ne tue pas à moins d'être combiné et alors c'est l'autre substance qu'il faudrait bannir. Le cannabis, si on en prend trop on fini par aller se dormir puis on se frais pour recommencer le lendemain - à moins d'être un consommateur problématique. Voilà tout.
Les problèmes que les gens attribuent volontiers au cannabis ne concernent surtout que des jeunes adultes alors qu'au-delà de 23+ ans il n'y a pourtant plus rien à protéger je dirais, car la personne est devenue majeure et supposément adulte, son cerveau ainsi que son esprit ne sont plus en danger à moins d'être un consommateur problématique, et puis le traitement réservé au cannabis dans notre société ne devrait-il pas faire sourciller dès qu'on compare avec des substances comme l'alcool et le tabac???
De nos jours les nouvelles du petit déjeuner nous proposent d'assister à la misère des autres sur grand écran. Des citoyens bien-pensants et même bien en vue au sein de notre élite, comme miniPET, pourraient soutenir qu'il faudra toujours prioriser la protection des enfants et ce ne sera pour moi rien d'autre qu'un échantillon de plus s'ajoutant au spectacle quotitien des malheurs qui défilent et insensibilisent davantage chaque jour.
Mais aujourd'hui monsieur tout l'monde, questionné dans la rue, trouvera bien d'autres prétextes pour mépriser des gens comme les "potteux" - ou même souvent les "droyés" comme dirait une personne proche, comme si elle avait affaire à s'occuper de celles d'autrui!
...
Alors, pour résumer, quelques années seulement après le crash boursier de 1929 un organisme étranger a persuadé mon pays de souscrire à un traité international stipulant que le cannabis représente un danger tel qu'il faut instituer une campagne de lutte afin de protéger nos enfants de cette menace, en quelque sorte. Mais alors pourquoi ne trouve-t-on pas en annexe des études statistiques en abondance?...
Ça c'est drôle quand même qu'avec si peu de professionalisme ils soient malgré tout parvenus à prétendre que cela allait donner l'impulsion nécessaire à l'avènement d'une société parfaite, laquelle bien sûr n'est jamais venue quisqu'il ne suffit pas d'une pincée de pensée magique pour y arriver (encore moins entre 2 guerres)!
En attendant le cannabis demeure le souffre-douleur des uns et des autres. Les policiers y voient un générateur d'emploi, les avocats et leurs amis politiciens également... Des centres de réhabilitation offrent de nous guérir de notre marginalisation, etc. Tout ça tourne rondement sauf pour les principaux intéressés au sujet desquels les médias se contentent du discours établi.
Au moins du temps de Reefer Madness on ne risquait pas sa vie en s'exposant à la présence potentielle d'armes à feu comme aujourd'hui, peu m'importe que le policier soit bardé de diplômes et de décoration il reste qu'il se trouve au bout de la gachette quelqu'un à qui on apprend à tirer pour tuer, avec l'approbation du chef de police, etc, etc. Même les enragés sont à peine réprimandés lorsque le pire survient, etc., etc., etc!...
Bref, il en reste du chemin à faire avec l'élite qu'on a!! Attache ta tuque avec d'la broche mon ti-PET!
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