Egzoset
Banned
Mes salutations à tous,
Tard hier soir sur la chaîne francophone internationale TV5 (au Québec) on diffusait la première partie d'une adaptation de cette oeuvre qui commença de s'écrire il y a plus de cent ans:
Il ne s'agissait pour moi que d'un moment de curiosité tandis que je m'occupais simplement à zapper. J'ai fini par me laisser captiver par la qualité de la langue ainsi que l'ambiance, puis il y eut comme un instant de grâce que je suis parvenu à retrouver plus tard aujourd'hui dans cette partie de citation tirée du volume ci-dessus en page 97:
À chacun son interprétation, moi j'y retrouve une allusion à ce que j'aime qualifier d'obsession non résolue: c'est-à-dire la fameuse "dépendance" si chère aux tenants de la guerre anti-cannabique qui préfèrent ne pas se soucier des conséquences de leurs propres interventions. Sans oublier non plus qu'avec Proust on pense plutôt à des risques autrement plus tangibles puisque induits par des substances allant du somnifère jusqu'à l'opium... Ce qui fait une énorme différence.
Tard hier soir sur la chaîne francophone internationale TV5 (au Québec) on diffusait la première partie d'une adaptation de cette oeuvre qui commença de s'écrire il y a plus de cent ans:
Il ne s'agissait pour moi que d'un moment de curiosité tandis que je m'occupais simplement à zapper. J'ai fini par me laisser captiver par la qualité de la langue ainsi que l'ambiance, puis il y eut comme un instant de grâce que je suis parvenu à retrouver plus tard aujourd'hui dans cette partie de citation tirée du volume ci-dessus en page 97:
« Quand un esprit est porté au rêve, il ne faut pas l’en tenir écarté, le lui rationner. »
« Si un peu de rêve est dangereux, ce qui en guérit, ce n’est pas moins de rêve, mais plus de rêve, mais tout le rêve. Il importe qu’on connaisse entièrement ses rêves pour n’en plus souffrir... »
« Si un peu de rêve est dangereux, ce qui en guérit, ce n’est pas moins de rêve, mais plus de rêve, mais tout le rêve. Il importe qu’on connaisse entièrement ses rêves pour n’en plus souffrir... »
À chacun son interprétation, moi j'y retrouve une allusion à ce que j'aime qualifier d'obsession non résolue: c'est-à-dire la fameuse "dépendance" si chère aux tenants de la guerre anti-cannabique qui préfèrent ne pas se soucier des conséquences de leurs propres interventions. Sans oublier non plus qu'avec Proust on pense plutôt à des risques autrement plus tangibles puisque induits par des substances allant du somnifère jusqu'à l'opium... Ce qui fait une énorme différence.